THEATRE

LES TIRAILLEURS
Expérimentation pour le théâtre - Mars à Juin 2014

Ce projet a regroupé cinq artistes :  marionnettiste, danseur, comédien, musicien et vidéaste. Adapté du livre d'Yves Pinguilly « Un tirailleur en enfer »,il traite de l’enrôlement forcé dans l'armée française de deux jeunes sénégalais qui ont combattu pendant la première guerre mondiale.

On suit les pas de Tierno et Aboubacar, partis de leur village à Dakar pour étudier, mais embarqués de force pour la France où le conflit mondial fait rage.


 
Vidéo du spectacle
Image et montage : Mathieu Krim

Chaque tableau présenté lors de la restitution sous forme de maquette de spectacle correspond à un épisode du roman : le départ de Tierno, sa rencontre avec Aboubacar, l'arrivée à Dakar, l’enrôlement, la vie sur le bateau, la nostalgie du pays natal, la vie dans les tranchées...


 
Vidéo du spectacle
Image et montage : Mathieu Krim

Mise en scène : Titi Mendes
Création des marionnettes : Titi Mendes, Manon Lucas, Sophie Matel
Création vidéo et vidjing : Mathieu Krim
Création musicale et sonore : Romain Magnes

Avec : Sophie Matel, Mélanie Allart et Titi Mendes
Production : Cie Car à Pattes



Restitution de l'expérimentation
Image et montage : Mathieu Krim
Durée : 16mn30



Souvenirs de Syrie
1H15 / Video / Couleur et N&B / 2013
De Tiffany Mouquet et Valérie Jallais

Retranscription des carnets de Jules Mouquet : Tiffany Mouquet
Mise en scène : Valérie Jallais
Création vidéo, régie des caméras et vidjing : Mathieu Krim
Création Lumière, régie lumière et son : Miguel Acoulon
Création musicale et sonore : Christine Moreau
Avec : Miguel Acoulon, Mathieu Krim, Tiffany Mouquet, Christine Moreau et Frédéric Tellier




A partir des carnets de voyages, des photographies et des cartes postales transmis par son grand-père, une jeune femme s'interroge sur le parcours de son arrière grand-père Julot. De la caserne d'Amiens où il stationne aux plaines agricoles du Santerre, son service militaire le mène au Levant, en Syrie, en 1921. Mais qu'allait-il faite là-bas, cet homme ? Et que pouvais bien faire l'armée française en Syrie en 1921 ?
Derrière le témoignage familial, elle découvre une part d'Histoire de France qui ne figure pas dans les manuels. Elle décide alors de réaliser une émission télé sur ce sujet. Une copine chanteuse, un apprenti vidéaste, un comédien qui rêve d'interpréter Lawrence d'Arabie et un technicien chevronné l'accompagnent dans cette aventure...

Ce soir c'est le grand jour ! Le public est invité au tournage en direct de ce pilote d'émission où rien ne se passe tout à fait comme c'était prévu.



Sous la peau
1h15 / Vidéo / Couleur et N& B / 2011
D’après Moze et France, récit d’une enfance de Zahia Rahmani

Avec : Myriam Guergous, Valérie Jallais, Mathieu Krim, Didier Malaizé
Conception et adaptation : Valérie Jallais
Création et régie vidéo : Mathieu Krim
Création lumière, régie son et lumière : Didier Malaizé
Création sonore : Christine "Zef" Moreau
Cie. La Lune Bleue



Un récit autobiographique à double voix…L’enfance de l’auteur, Zahia Rahmani, dans un village rural  de l’Oise, la construction se sa personnalité et, en parallèle, l’histoire du père, ancien supplétif de l’armée française qui se suicide le 11 novembre 1991, après la cérémonie au monument.

Un spectacle en forme de puzzle, où se mêlent le jeu, l’image vidéo et le son…Acteurs et spectateurs réunis dans un même espace, un café multimédia où chacun construira son propre parcours sensible dans le kaléidoscope des éléments proposés…

Depuis 2008, La Lune Bleue a réalisé une collecte d’histoires individuelles visant à éclairer les liens économiques, historiques et affectifs qui lient la France et les pays du Maghreb. Après le Visage de l’autre joué en 2009/2010, Sous la peau est le troisième spectacle qui donne vie à la parole intime, reprenant cette fois les écrits de Zahia Rahmani. Née en Algérie en 1962, peu de temps avant l’indépendance, celle-ci est arrivée en France en 1967 avec sa famille. Son père, pour avoir servi la France, venait de passer cinq ans dans les prisons de la toute jeune Algérie.




Le visage de l'autre
1h15 / Vidéo / Couleur / 2009

Avec : Myriam Guergous, Valérie Jallais, Mathieu Krim
Conception : Valérie Jallais
Création Lumières, régie son et lumières : Didier Malaizé
Création vidéo : Mathieu Krim
Cie La Lune Bleue



Deux femmes face à face. Elles ont le même âge. L’une écoute, l’autre raconte, se raconte. L’une est française, l’autre algérienne, Kabyle plus exactement. Un jour, le père de l’une est allé se battre là-bas ;  Un jour, le grand-père de l’autre a pris le maquis, là-bas, en Algérie. Pourtant en 2001, c’est à la France qu’elle a demandé l’asile territorial. Comment ? Pourquoi ?



Fadila parle, elle parle et la parole, longtemps retenue, déborde. Elle raconte son enfance, Tizi Ouzou, les arbres fruitiers chéris par le grand-père, la grande maison qui abrite toute la famille, ses tantes,la langue française, l’arabisation, les écoles libres de Kabylie et puis la lente montée de la terreur, les années de guerre civile, les menaces, les bombes, la peur constante, la réclusion et puis son arrivée en France chez une soeur de sa mère et, de nouveau, la fracture, l’incompréhension de cette famille qui veut l’empêcher de sortir, de travailler, d’être une femme libre. Bouleversante, Fadila nous rappelle que la paix et le respect de la liberté de chacun n’ont pas de prix. Deux femmes face à face, deux pays qui se regardent et resteront, pour longtemps, qu’on le veuille ou non, liés par l’Histoire.



Burattino
1h15 / Vidéo / N&B / 2005


Conception, texte, chansons, mise en scène : Corine Keller
Réalisation et montage vidéo : Mathieu Krim
Dessin d’animation : William Quenum
Création, interprétation musicale : David Catel
Traductions Philippe Segatto.
Jeu, manipulation, chant : Myriam Guergouz, Titi Mendes, Sophie Shaikh, Alexandra Boukaka, Corinne Keller, Florent Krim et Jacques l’indien
Construction des décors : Olivier Parent
Peinture, affiche : Julien Aubert
Marionnettes, masques : Estelle Jamault
Costumes : Claudine Fertel 
Production : Cie Car à Pattes



Extrait des videos du spectacle

Création pour la Cie car à pattes, adaptation du célèbre roman de Pinocchio de Carlo Collodi.

À l’aude du XXIe siècle, Carlo Collodi continue de nous donner une belle leçon de vie, d'amour, de soif de vivre, et d'envie de s’en sortir dans l’espoir, la bonne humeur, la cruauté, les duperies, les polissonneries et les embûches ! 

Pinocchio est né en pleine invention du cinématographe. ainsi, le spectacle est écrit, conçu et découpé comme un film. La littérature dans le théâtre, le cinéma dans le théâtre, le théâtre dans le cinéma. 

L’illusion. Collodi, Pinocchio, Gepetto, Mme Carlota... Qui crée qui ? Qui crée quoi ? Qui manipule qui ? Qui manipule quoi ?

À la manière des vieux films muets, on retrouve tout au long de la pièce, les personnages sur l’écran. Ils interprètent les scènes filmés dans le style des acteurs de l’époque. 

L’idée, c’est de retrouver l’innocence du cinéma des débuts. La pièce se situe aux confuents du théatre, du cinéma et du théâtre de marionnettes. Il m’a paru logique de revenir aux sources du 7ème art. La pièce étant destiné au jeune public, je trouvai intéressant de leur donner à voir une image qui fait clairement référence aux films burlesques comme ceux de Charlie Chaplin ou Buster Keaton.

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