D’après Moze et France, récit d’une enfance de Zahia Rahmani Vidéo / Couleur / 1h15 / 2012 Avec : Myriam Guergous, Valérie Jallais, Mathieu Krim, Miguel Acoulon
Photo : Lune Bleue
Une dernière représentation avant la fin de l'année. Des scolaires comme public. Une salle comble. Que du bonheur !
Dans les années 1920 et 1930, des hommes et des femmes avaient quitté l'Italie, l'Arménie, la Pologne ou encore l'Espagne, où ils avaient déjà lutté contre la misère, le fascisme, la guerre civile, un génocide. Ils avaient choisi la France, pays de la révolution, des droits de l'homme et de la Commune. Portés par leur soif de liberté, d'égalité et de fraternité, ces jeunes étrangers s'engagèrent très tôt dans la resistance.
Réalisation : Mourad Laffitte
Assisté de : Laurence Karsznia
Montage : Mathieu Krim
Musique : HK & les Saltimbanks
Extrait 1
Dans les années 1920 et 1930, des hommes et des femmes avaient quitté l'Italie, l'Arménie, la Pologne ou encore l'Espagne, où ils avaient déjà lutté contre la misère, le fascisme, la guerre civile, un génocide. Ils avaient choisi la France, pays de la révolution, des droits de l'homme et de la Commune. Portés par leur soif de liberté, d'égalité et de fraternité, ces jeunes étrangers s'engagèrent très tôt dans la resistance.
Ce film retrace la première année d'existence du collectif la Briqueterie à Amiens : l'installation à l'usine de la rue Colbert, les premiers festivals, la rencontre avec le quartier... et puis le relogement dans l'ancien bâtiment militaire de la rue Lescouvé...
Projection du film "Les Gardiens du Paradis" au Festival du Film d'Amiens les 20 novembre au Lycée St Rémy - Salle Marie de Louvencourt et le 21 novembre à 14h00 Salle Ciné du Monde - Maison de la Culture d'Amiens. Documentaire / 70 mn / Couleur et N&B / 2012
Réalisation : Valérie Jallais et Mathieu Krim
Scénario et documentation : Valérie Jallais
Musique originale : Christine "Zef" Moreau
Le Pays Santerre Haute Somme est entièrement traversé par le fleuve Somme. C'est aussi un Pays d'anciens marais et étangs. Depuis des temps fort lointains, l'homme n'a cessé d'en modifier la géographie pour en tirer sa subsistance.
Construit à partir d'interviews, ce documentaire retrace l'histoire des eaux et des hommes de la vallée de la Haute Somme, l'histoire de ses étangs, de ses marais, de ses hardines (jardins sur l'eau), l'évolution qu'ils ont connue au siècle dernier et les questions très actuelles de leur devenir.
Son et mixage : Mathieu Krim et Christine "Zef" Moreau
Musique originale : Christine "Zef" Moreau
Avec, dans le rôle de la fée : Christine "Zef" Moreau
Administration et communication : Tiffany Mouquet
Production : La Lune Bleue
Avec le soutien financier du Conseil Régional de Picardie, du Conseil Général de la Somme et du Pays Santerre Haute Somme
Bande annonce du film
Le Pays Santerre Haute Somme est entièrement traversé par le fleuve Somme. C'est aussi un Pays d'anciens marais et étangs. Depuis des temps fort lointains, l'homme n'a cessé d'en modifier la géographie pour en tirer sa subsistance.
Construit à partir d'interviews, ce documentaire retrace l'histoire des eaux et des hommes de la vallée de la Haute Somme, l'histoire de ses étangs, de ses marais, de ses hardines (jardins sur l'eau), l'évolution qu'ils ont connue au siècle dernier et les questions très actuelles de leur devenir.
Projection du film "Les FTP MOI dans la résistance" au Festival du Film d'Amiens le 17 novembre à 16h15 au Petit théatre de la maison de la culture.
Réalisation : Mourad Laffitte - Assisté de Laurence Karznia - Montage : Mathieu Krim - Production : Images Contemporaines.
Les FTP MOI (Francs-Tireurs et partisans - Main d'oeuvre immigrée) jouèrent un rôle essentiel au sein de la resistance française dont ils furent parmi les plus actifs et les plus déterminés. Beaucoup étaient de tout jeunes gens, d'autres plus anciens étaient issus des Brigades Internationales qui avaient acquis dans le combat, l'expérience nécessaire pour mener cette lutte contre le fascisme. S'ils étaient, en tant qu'étrangers, syndicalistes, engagés politiques, directement visés par le régime de Vichy et les Nazis, leur engagement n'avait rien d'un choix par défaut.
A travers l'histoire du groupe Manouchian (Ile de France) et des bataillons Carmagnole-Liberté (Lyon et Grenoble), ce documentaire revient sur les origines des FTP-MOI nés d'un long processus politique et social.
Au delà du nécessaire devoir de mémoire, ce documentaire questionne notre présent. Aujourd'hui, face au démantèlement systématique des acquis du Programme du Conseil National de la Résistance, face aux discriminations de toute sorte et à leur banalisation, face à la stigmatisation de "l'étranger", désigné comme le parfait responsable de tous les maux de notre société, comment ne pas s'interroger sur cette éternelle stratégie de la peur et le sens de toute resistance ?
Avec la participation de Arsène Tchakarian, Léon Landini, Stéphane Hessel, Dora Wasjbrot, André Schmer, Salomon Mossovic, Katia Guiragossian, Benoit Rayski, Henri Katayan, Alya Aglan.
A Philadelphie, une délégation française rejoint une manifestation de soutien à Mumia Abu Djamal, noir américain condamné à mort. Ils apportent 250 000 signatures à la mairie de Philadelphie pour la libération de Mumia. Ce film montre la mobilisation en faveur de la reconnaissance des droits de cet ancien journaliste injustement accusé de meurtre. Il permet également de mesurer la valeur qu'on accorde à "la justice" dans "la plus grande démocratie du monde".
Le public entre dans une toute petite salle aménagée comme un café, prend place à une table, se sert un verre d’eau. Entrent deux femmes qui s’attablent elles aussi, installent un micro entre elles et se mettent à parler. La française questionne l’algérienne, la kabyle, sur sa vie, sur ce qui l’a amené à quitter son pays pour s’installer en France.
Et elle parle cette femme, elle parle de la vie de ses parents, de la guerre d’Algérie, de la guerre civile des années 80, de l’arabisation à marche forcée, de la guerre civile, elle parle et les images qui sortent de sa bouche se mêlent aux images vidéo, au reflet démultiplié de son visage, elle parle et l’on écoute.
On sait déjà tout bien sûr, plus ou moins, on en a tant parlé, mais ici, la vision abstraite des événements, les reportages télévisés des attentats vus et revus prennent soudainement chair. Fadila, son français un peu gauche, son accent familier nous fait vivre sa famille de l’intérieur et révèle la grande histoire de l’Algérie par la petite histoire familiale douloureuse.
Un tel spectacle, ancré dans le réel, dans le quotidien nous aide à comprendre la vie de ceux qui nous entourent, qui vivent avec nous, qui sont à la fois si différents et si semblables.
Émouvant et salutaire.
Présence Pasteur (espace Pasteur), 13 rue du Pont Trouca, 18h 30 jours pairs, (12€ - 8€ carte off) réservations 04 32 74 18 54
Avec : Myriam Guergous, Valérie Jallais, Mathieu Krim
Conception : Valérie Jallais Création Lumières, régie son et lumières : Didier Malaizé
Création vidéo : Mathieu Krim
Cie La Lune Bleue
Deux
femmes face à face. Elles ont le même âge. L’une écoute, l’autre
raconte, se raconte. L’une est française, l’autre algérienne, Kabyle
plus exactement. Un jour, le père de l’une est allé se battre là-bas ;
Un jour, le grand-père de l’autre a pris le maquis, là-bas, en Algérie.
Pourtant en 2001, c’est à la France qu’elle a demandé l’asile
territorial. Comment ? Pourquoi ?
Fadila parle, elle parle et la parole, longtemps retenue,
déborde. Elle raconte son enfance, Tizi Ouzou, les arbres fruitiers
chéris par le grand-père, la grande maison qui abrite toute la famille,
ses tantes,la langue française, l’arabisation, les écoles libres de
Kabylie et puis la lente montée de la terreur, les années de guerre
civile, les menaces, les bombes, la peur constante, la réclusion et puis
son arrivée en France chez une soeur de sa mère et, de nouveau, la
fracture, l’incompréhension de cette famille qui veut l’empêcher de
sortir, de travailler, d’être une femme libre. Bouleversante, Fadila
nous rappelle que la paix et le respect de la liberté de chacun n’ont
pas de prix. Deux femmes face à face, deux pays qui se regardent et
resteront, pour longtemps, qu’on le veuille ou non, liés par l’Histoire.
D’après Moze et France, récit d’une enfance de Zahia Rahmani Vidéo / Couleur / 1h15 / 2012 Avec : Myriam Guergous, Valérie Jallais, Mathieu Krim, Didier Malaizé
Conception et adaptation : Valérie Jallais Création et régie vidéo : Mathieu Krim
Création lumière, régie son et lumière : Didier Malaizé
Création sonore : Christine "Zef" Moreau
Cie. La Lune Bleue
Un récit autobiographique à
double voix…L’enfance de l’auteur, Zahia Rahmani, dans un village rural
de l’Oise, la construction se sa personnalité et, en parallèle,
l’histoire du père, ancien supplétif de l’armée française qui se suicide
le 11 novembre 1991, après la cérémonie au monument.
Un spectacle en forme de puzzle, où se mêlent le jeu,
l’image vidéo et le son…Acteurs et spectateurs réunis dans un même
espace, un café multimédia où chacun construira son propre parcours
sensible dans le kaléidoscope des éléments proposés…
Depuis 2008, La Lune Bleue a réalisé une collecte
d’histoires individuelles visant à éclairer les liens économiques,
historiques et affectifs qui lient la France et les pays du Maghreb.
Après le Visage de l’autre joué en 2009/2010, Sous la peau est le
troisième spectacle qui donne vie à la parole intime, reprenant cette
fois les écrits de Zahia Rahmani. Née en Algérie en 1962, peu de temps
avant l’indépendance, celle-ci est arrivée en France en 1967 avec sa
famille. Son père, pour avoir servi la France, venait de passer cinq ans
dans les prisons de la toute jeune Algérie.
Conception, texte, chansons, mise en scène : Corine Keller
Réalisation et montage vidéo : Mathieu Krim
Dessin d’animation : William Quenum
Création, interprétation musicale : David Catel
Traductions Philippe Segatto. Jeu, manipulation, chant : Myriam Guergouz, Titi Mendes, Sophie Shaikh, Alexandra Boukaka, Corinne Keller, Florent Krim et Jacques l’indien
Construction des décors : Olivier Parent Peinture, affiche : Julien Aubert Marionnettes, masques : Estelle Jamault Costumes : Claudine Fertel Production : Cie Car à Pattes
Extrait des videos du spectacle
Création pour la Cie car à pattes, adaptation du célèbre roman de Pinocchio de Carlo Collodi.
À l’aude du XXIe siècle, Carlo Collodi continue de nous donner une belle leçon de vie, d'amour, de soif de vivre, et d'envie de s’en sortir dans l’espoir, la bonne humeur, la cruauté, les duperies, les polissonneries et les embûches !
Pinocchio est né en pleine invention du cinématographe. ainsi, le spectacle est écrit, conçu et découpé comme un film. La littérature dans le théâtre, le cinéma dans le théâtre, le théâtre dans le cinéma.
L’illusion. Collodi, Pinocchio, Gepetto, Mme Carlota... Qui crée qui ? Qui crée quoi ? Qui manipule qui ? Qui manipule quoi ?
À la manière des vieux films muets, on retrouve tout au long de la pièce, les personnages sur l’écran. Ils interprètent les scènes filmés dans le style des acteurs de l’époque.
L’idée, c’est de retrouver l’innocence du cinéma des débuts. La pièce se situe aux confuents du théatre, du cinéma et du théâtre de marionnettes. Il m’a paru logique de revenir aux sources du 7ème art. La pièce étant destiné au jeune public, je trouvai intéressant de leur donner à voir une image qui fait clairement référence aux films burlesques comme ceux de Charlie Chaplin ou Buster Keaton.
Court-métrage fiction / 18 min / Coul. / 35 mm / 2006
Réalisation : Mathieu Krim
Avec Jeanne Dupuis, Hamid Krim, Thierry Barthe, Fatima Bendif-Moujahed
Photo : Hugues Gemignani Son : Lug Lebel Montage image : Isabelle Debraye Mixage : Vincent Bordelais Producteur délégué : Eric Sosso Production : BNDB
Bande-annonce de La fin du voyage
Trois clandestins irakiens traversent la frontière italienne et retrouvent un passeur qui doit leur faire traverser la France pour rejoindre Calais.
Ce film est traité à la manière d'un road-movie. C'est aussi un huis-clos, où la promiscuité est pesante. Elle se traduit dans les silences et les non-dits. On ne saura rien ou presque des personnages. Ce sont les évènements qui les pousseront peu à peu à se dévoiler. La mise en scène est à hauteur d'homme cherchant à restituer une image au plus proche des personnages. Il s'agit aussi de suggérer le temps qui passe et la durée du voyage.
Des musiciens interviennent au chevet des malades dans les hôpitaux, en France, en Irlande et en Grande-Bretagne… Ils échangent leurs pratiques autour de la musique et se confrontent les uns aux autres...
Réalisation : Mourad Laffitte
Assisté de : Laurence Karsznia
Montage : Mathieu Krim
Musique : HK & les Saltimbanks
Bande annonce de 2mn
Dans les années 1920 et 1930, des hommes et des femmes avaient quitté l'Italie, l'Arménie, la Pologne ou encore l'Espagne, où ils avaient déjà lutté contre la misère, le fascisme, la guerre civile, un génocide. Ils avaient choisi la France, pays de la révolution, des droits de l'homme et de la Commune. Portés par leur soif de liberté, d'égalité et de fraternité, ces jeunes étrangers s'engagèrent très tôt dans la resistance.